Dans l’imaginaire collectif du vingt-et-unième siècle occidental, une femme se doit d’avoir les cheveux longs.
Ce n’est, depuis quelques jours déjà, plus mon cas puisque j’ai, le 22 juin dernier, rasé ma tête…
Quelle idée m’était donc passée par cette tête désormais tondue ?!
Alors que j’avais posté une photo post-opération “boule à zéro” sur les réseaux sociaux, les rumeurs allaient bon train.
Ainsi naquirent les mythes !
D’un côté, les proches ultra inquiets qui se demandent si je n’ai pas contracté une maladie grave sans oser leur dire, offrant à cette photographie le statut de coming-out médical.
D’un autre, les blagueurs qui se fendent de comparaisons diverses et variées avec des personnes plus ou moins connues, plus ou moins influentes… plus ou moins controversées aussi.
Je me suis délectée, je dois le reconnaître, des retours suscités par ma publication. Ils sont la preuve indéniable que lorsque nous nous confrontons à une image qui nous paraît différente, singulière, improbable, notre esprit tient à lui donner une signification particulière, un motif impérieux, un sens rattachable à l’une des “normes” que nous embrassons.
Intuitivement, nous inventons une histoire qui nous rassure, qui nous apporte des réponses, qui nous appaise.
Cette réaction instinctive est le fondement de nombreuses pratiques de notre quotidien.
Sans doute aussi l’indéfectible lien entre croyance et savoir, religion et science, imaginaire et concret.
Cette pratique, c’est l’écriture de la légende.
Une légende a donc voulu que j’ai perdu tous mes cheveux à cause d’une coupe improvisée par mon fils.
Une autre s’inquiétait que le psoriasis dont je souffre de manière chronique ait eu raison de mon cuir chevelu.
Bref, j’avais rasé ma tête par la force des choses plus que par choix.
Les théories et les vérités, une histoire d’histoires…
La vérité est une toute autre histoire.
Ma fille, qui n’a pas encore fêté son trimestre de Vie, hurlait de douleur après que l’un de mes cheveux s’était entortillé autour de ses doigts et venait quasiment les lacérer.
Ma décision radicale de tondre ma tête se voulait en fait incroyablement pragmatique !
J’ai toujours perdu énormément de cheveux et je songeais depuis un moment à craquer pour des perruques de cosplay.
Quoi que de mieux pour résoudre le problème que de passer un bon coup de tondeuse sans sabot ?
Ou bien était-ce parce que j’avais toujours voulu le faire mais que la société m’avait tellement oppressée que je n’avais trouvé que cette excuse pour sauter le pas et m’être ainsi rasé le crâne ?
Ou encore pourrait-ce être parce que ma longue crinière passée me rappelait trop cette mère absente qui avait détesté toutes mes coupes courtes et revenait aujourd’hui me hanter ?
Et finalement, existe-t-il une légende meilleure que les autres ?
Je n’ai pas la réponse à cette question, en revanche, j’ai des milliers d’idées de légendes pour vous !
Mais qui suis-je donc ?
Il est vrai que je manque à tous mes devoirs, permettez-moi de me présenter.
Je suis l’autre Julie Ferrier.
Celle qui n’enchaîne pas les spectacles et déteste la lumière de la scène.
Celle qui préfère l’obscurité d’un bureau, à écrire les légendes autour de sa clientèle, pour en décrire la personnalité, en vanter les services, en vendre les produits.
J’écris depuis ma plus tendre enfance, sur tous les sujets et dans tous les styles.
Depuis 2018, j’écris avant tout pour et sur autrui.
Avec une moyenne de 1 histoire par jour, le storytelling – ou, comme j’aime à le surnommer, l’art de raconter les gens et leurs rêves – fait partie de mon quotidien.
J’espère l’inscrire dans le vôtre, en vous faisant découvrir cet outil un récit après l’autre !
Que trouverez-vous ici ?
Vous trouverez ici de nombreux textes écrits pour ma clientèle.
Pour les abonné·e·s qui voudront sauter le pas et apprendre à maîtriser cet incroyable outil qu’est le storytelling, des études de cas détaillées seront mises à disposition.
Le blog démarre doucement, je vous invite à l’ajouter à vos favoris pour ne pas le perdre de vue.
Je suis à votre écoute en commentaire et sur les réseaux sociaux pour écrire cette merveilleuse aventure que nous débutons ensemble !
Et moi je vous dis à très bientôt pour une nouvelle histoire !
Peut-être celle qui vous parlera non plus du jour où j’ai rasé ma tête mais de celui où j’ai été frappée par un feu d’artifice !